Cours vite camarade, le vieux monde est derrière toi
La barricade ferme la rue mais ouvre la voie
On achète ton bonheur alors vole-le sans délai !
Prenons donc nos désirs pour des réalités !
Je décrète l'état de bonheur permanent.
Rêve général. Jouissez ici et maintenant.
Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend
Etes-vous des consommateurs ou bien des participants?
Le pouvoir sur ta vie tu le tiens de toi-même.
Ne comptons que sur nous-mêmes.
À bas la charogne stalinienne
Le socialisme sans la liberté, c'est la caserne
La vie est ailleurs. Les frontières on s'en fout
Une pensée qui stagne est une pensée qui pourrit.
Ne changeons pas d'employeurs, changeons l'emploi de la vie.
Leur céder un peu c'est capituler beaucoup
Le vent tourne.
Unissez-vous millionnaires de tous les pays
Ou bien participez au balayage. Il n'y a pas de bonnes ici.
La hiérarchie c'est comme les étagères.
Plus c'est haut et moins ça sert.
Que c'est triste d'aimer le fric. (êtes-vous donc aveugles !)
On ne tombe pas amoureux d'un taux de croissance. (bon sang !)
Celui qui peut attribuer un chiffre à une (é)motion est un con
(Depuis la nuit des temps) La marchandise est l'opium du peuple
La société est une fleur carnivore
Vous finirez tous par crever du confort.
C’est parce que la propriété existe
Qu’il y a des guerres, des émeutes et des injustices
Consommez plus, vivez moins
J'emmerde la société même si elle me le rend bien.
L'humanité ne sera heureuse que quand le dernier capitaliste,
Sera pendu avec les tripes du dernier gauchiste
Le vent se lève.
L’économie est blessée, qu’elle crève !
Pas de replâtrage, la structure est pourrie
Le patron a besoin de toi, tu n’as pas besoin de lui
Penser ensemble, non.
Pousser ensemble oui
On ne revendique rien, on prend
Scrutin putain.
Élection pièges à cons
Plébiscite : qu’on dise oui qu’on dise non,
Il fait de nous des cons
Campagne électorale: des votes, des veaux dévots
Mur blanc = Peuple muet. Métro-boulot-dodo
Bannissons les applaudissements, le spectacle est partout
Vive les mômes et les voyous
Dans la révolution, il y a deux sortes de gens
ceux qui en profitent et Ceux qui la font
Soyez réalistes, demandez l'impossible. Il faut tenter de vivre
L'homme n'est ni le bon sauvage de Rousseau,
Ni le pervers de l'église et de La Rochefoucauld.
Il est violent quand on l'opprime, il est doux quand il est libre.
La liberté n'est pas un bien que nous possédions.
Elle est un bien que l'on nous a empêché d'acquérir à l'aide des règlements,
Des lois, de l'ignorance des préjugés...
On n'efface pas le mensonge, ni d'ailleurs la vérité
Prenez le pouvoir, ne prenez plus l'ascenseur.
Ils pourront couper toutes les fleurs,
Ils n'empêcheront pas la venue du printemps.
aux bêtes à cornes, la peur du rouge Laissons
Et la peur du noir aux staliniens
Le nectar des dieux sont les larmes des Philistins
Un bon maitre nous en aurons dès que chacun sera le sien
La perspective de jouir demain
Ne me consolera jamais de l'ennui d'aujourd'hui
Nous ne voulons pas d'un monde où la certitude de ne pas mourir de faim
S'échange contre le risque de mourir d'ennui.
À bas le sommaire
Vive l’éphémère
Je rêve d’être un imbécile heureux
Désirer la réalité, c’est bien !
Réaliser ses désirs, c’est mieux
Ne restez pas au milieu
si de recourir à la force était besoin
La vie contre la survie.
Embrasse ton amour sans lâcher ton fusil.
Il faut porter en soi un chaos
Pour mettre au monde une étoile dansante
Je suis marxiste, tendance Groucho
Vibration culturelle et permanente
L'imagination prend le pouvoir.
Alors Explorons le hasard.
Non à la révolution en cravate.
Vivre sans temps mort et jouir sans entrave.
Ôsons ! Interdit d'interdire.
Les réserves imposées au plaisir
Excitent le plaisir de vivre sans réserve
Hurle : Mort aux tièdes.
L’obéissance commence par la conscience
Et la conscience par la désobéissance
Ne vous emmerdez pas, merdifiez
Merde au bonheur (vivez)
L’imagination prend le maquis
Oubliez tout ce que vous avez appris.
Commencez par rêver
Enragez-vous
Écrivez partout
Défense de ne pas afficher
Mais avant donc que d’écrire, apprenez à penser
Risque tes pas, Dans les chemins que nul n'avait foulés !
Risque ta tête Dans les pensées que nul n'avait pensées!
Faites l'amour et recommencez
La beauté est dans la rue.
La politique se passe dans la rue.
La liberté est le crime
qui contient tous les crimes
La liberté d'autrui étend à l'infini la mienne
L'art est mort, libérons notre vie quotidienne.
C’est notre arme absolue
La plus belle sculpture, la plus belle des statues
C’est le pavé que l’on jette sur la gueule des flics
CRS=SS à la solde d’un pouvoir tyrannique
Regarde ton travail, le néant et la torture y participent
Texte : Slogans et panneaux de manifestation de mai 68
Mise en rimes et en forme ( En caractère gras,uniquement)
Mbaé Tahamida Soly Novembre 2019
Merci au site Slogans de Manif (http://www.slogans-manifs.fr/index.html) pour la compilation de slogans et chants de manifestations
Spéciale dédicace aux Gilets Jaunes pour leur 1 an de lutte
Avec des pavés dites : je t’aime !!!
Le n’importe quoi érigé en système
Soyez salés, pas sucrés !
Nous sommes tous des enragés !
N'admettez plus d'être immatriculés,
Fichés, opprimés, réquisitionnés,
Prêchés, recensés, traqués...
Refusons d'être H.L.M.isés, diplômés,
Recensés, endoctrinés, sarcellisés,
Sermonnés, matraqués, télémanipulés,
Gazés, fichés.
Non à l'Etat policier !
L’état c’est chacun de nous,
Le veau d’or est toujours de boue
Ne nous laissons pas bouffer par les politicards et leur boueuse démagogie
La police qui vous parle tous les soirs à 20h et à toute heure de démocratie
Il est douloureux de subir les chefs, il est encore plus bête de les choisir
Lorsqu’on a une fois ouvert les yeux, On ne peut plus tranquillement dormir "
D'un homme, on peut faire un flic, un para une brique,
Et l'on ne pourrait en faire un homme avec des principes ?
Un homme n'est pas intelligent ou stupide :
Il est libre ou il n'est pas. Altruiste ou cupide
Il n'est pas de pensées révolutionnaires.
Il n'est que des actes révolutionnaires.
Le pouvoir est au bout du fusil.
La forêt précède l'homme, le désert le suit.
Camarades, vous enculez les mouches
Ceux qui parlent de révolution et de lutte des classes
Sans se référer à la réalité quotidienne des masses
Parlent avec un cadavre dans la bouche
À bas les journalistes et ceux qui veulent les ménager
Pas de liberté aux ennemis de la liberté
L’agresseur n’est pas celui qui se révolte mais celui qui réprime
La société nouvelle doit être fondé sur l’absence de tout égolatrie, de tout égoisme
Notre chemin deviendra une longue marche de la fraternité
Ouvrons les portes des asiles, des prisons et autres facultés
La liberté commence par une interdiction. Celle de nuire à la liberté d’autrui
À bas l’État. La chienlit c’est lui
Texte : Slogans et panneaux de manifestation de mai 68
Mise en rimes et en forme Mbaé Tahamida Soly Novembre 2019
Merci au site Slogans de Manif (http://www.slogans-manifs.fr/index.html) pour la compilation de slogans et chants de manifestations
Spéciale dédicace aux Gilets Jaunes pour leur 1 an de lutte